• IFAC

Accueil  Textes en ligne  La vertu du savant : le système des (...)

La vertu du savant : le système des renvois dans l’article ENCYCLOPEDIE de l’Encyclopédie

juin 2006, Florent Guénard


Diderot dans l’article ENCYCLOPEÌ DIE affirme aÌ€ la fois que le systeÌ€me des renvois est « la partie de l’ordre encyclopeÌ dique la plus importante  »1 et qu’il est sans conteste dans l’ouvrage ce qu’il y a de moins reÌ ussi. Car bien renvoyer d’un article aÌ€ l’autre est proprement impossible : « un eÌ diteur ne donnera jamais au tout un certain degreÌ de perfection, s’il n’en posseÌ€de les parties que successivement  »2. Le probleÌ€me pour l’eÌ diteur est bien d’ordonner les articles au fur et aÌ€ mesure qu’ils s’eÌ crivent, en anticipant sur ceux qui n’ont pas eÌ teÌ encore eÌ crits. De laÌ€ d’ineÌ vitables omissions, contradictions ou deÌ seÌ quilibres (les renvois eÌ tant eÌ videmment plus nombreux aÌ€ la fin de l’ouvrage qu’au deÌ but).

... Lire la suite dans le document joint.

Article publié dans Corpus, n° 51. L’ordre des renvois dans l’Encyclopédie, mis en Å“uvre par Florent Guénard, Francine Markovits et Mariafranca Spallanzani, deuxième semestre 2006, p. 153-173.

titre documents joints




À propos de l'auteur :

Maà®tre de conférences. HDR. Philosophie morale et politique. Philosophie du XVIIIe siècle. Directeur de la rédaction de la revue La vie des idées.

Aujourd’hui : maà®tre de conférences à l’Ecole Normale Supérieure (Paris)


Courrier électronique : Florent Guénard


Du même auteur :
  • La promotion de la démocratie : une impasse théorique ?

    Florent Guénard
    RONALD REAGAN, dans son discours au Parlement britannique en juin 1982, place la deÌ fense de la deÌ mocratie au cÅ“ur de la guerre froide : celle-ci n’aura de fin que lorsque la deÌ mocratie l’emportera dans la bataille ideÌ ologique qui l’oppose au totalitarisme. Les Democratization studies ne sont pas exteÌ rieures aÌ€ cette bataille. La revue The Journal of Democracy en teÌ moigne. CreÌ eÌ e et financeÌ e par le National Endowment for Democracy (organisme semi-public fondeÌ en 1983 par (...)

  • Revue Philosophie

    Désir d’égalité et envie

    Les passions démocratiques dans De la Démocratie en Amérique de Tocqueville

    Florent Guénard
    Pour Tocqueville, il existe deux manieÌ€res d’aimer l’eÌ galiteÌ , ce qu’il preÌ cise deÌ€s le troisieÌ€me chapitre du premier volume : « Il y a [...] une passion maÌ‚le et leÌ gitime pour l’eÌ galiteÌ qui excite les hommes aÌ€ vouloir eÌ‚tre tous forts et estimeÌ s. Cette passion tend aÌ€ eÌ lever les petits au rang des grands ; mais il se rencontre aussi dans le cÅ“ur humain un gouÌ‚t deÌ praveÌ pour l’eÌ galiteÌ , qui porte les faibles aÌ€ vouloir attirer les forts aÌ€ leur niveau, et qui reÌ duit les hommes aÌ€ (...)

  • La Religion, la Liberté, la Justice

    Un commentaire des Lettres écrites de la Montagne de Jean-Jacques Rousseau

    Florent Guénard
    La publication de l’Emile et du Contrat social a dressé les autorités de l’Europe entière contre Rousseau. A Genève, les deux ouvrages - condamnés comme « tendant à détruire la religion chrétienne et tous les gouvernements » - sont brà »lés le 18 juin 1762. Rousseau abdique sa citoyenneté pour protester contre le traitement qui lui a été infligé. Les Citoyens et Bourgeois portent alors des « représentations » au Petit Conseil qui riposte par la plume de Jean-Robert Tronchin : ce sont les Lettres de la (...)

  • La liberté et l’ordre public : Diderot et la bonté des lois

    Florent Guénard
    Pour Diderot, il est illusoire de croire que l’on peut rationaliser le droit pénal, comme Beccaria le suggère, et proportionner les peines aux délits selon une échelle nécessaire. L’arbitraire du juge est pour Diderot moins un obstacle pour la justice qu’une condition de possiblité. Cette critique adressée au juriste italien semble pourtant ne pas s’accorder avec le rà´le qu’il attribue au législateur : élaborer un code de lois pleinement rationnel, qui fasse abstraction de la diversité des coutumes (...)

  • La question de l’éducation naturelle dans l’à‰mile

    Florent Guénard
    Dans l’à‰mile, Rousseau prend pour objet ce que la philosophie de son temps a délaissé, « la première de toutes les utilités qui est l’art de former des hommes  ». Mais pour bien former les hommes, il faut les connaà®tre : l’éducation ne se sépare pas de l’anthropologie, l’à‰mile, comme le souligne Rousseau dans sa Lettre à Ch. De Beaumont, est bien une « Théorie de l’homme  ».
    Lire la suite de l’article dans le document ci-joint.
    Article publié dans Skepsis, Paris, Delagrave, 2004, p. (...)

  • Rousseau et le travail de la convenance

    Florent Guénard
    L’idée de convenance désigne chez Rousseau une relation immanente qui émerge des termes en rapport, sans àªtre imposée par une instance extérieure ou supérieure. Elle détermine un ordre naturel, sans cesse opposé par Rousseau aux ordres factices que la civilisation construit : normes sociales artificielles o๠la conformité des usages l’emporte sur la singularité des individus, devoirs uniformes qui ne tiennent pas compte des situations morales, lois inapplicables parce que non accordées aux mÅ“urs, (...)

  • Rousseau

    Florent Guénard
    Rousseau s’est opposé radicalement à la philosophie et à la science politique de son temps. Il n’a cessé de revendiquer une telle radicalité et a lui-màªme désigné le point o๠elle s’est fixée : il ne s’est pas contenté, contrairement à ses prédécesseurs et à ses contemporains, de décrire le mal, il s’est efforcé d’en rendre raison, en montrant que tout tient à la politique, que « tous les vices n’appartiennent pas tant à l’homme qu’à l’homme mal gouverné ». Si les moralistes se sont bornés à énumérer les (...)

1 | 2 | 3


Haut de page up

rechercher sur le caphi


aide & repérage

logouniv       Le site du CAPHI est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France.      Creative Commons