2005,
Pour Diderot, il est illusoire de croire que l’on peut rationaliser le droit pénal, comme Beccaria le suggère, et proportionner les peines aux délits selon une échelle nécessaire. L’arbitraire du juge est pour Diderot moins un obstacle pour la justice qu’une condition de possiblité. Cette critique adressée au juriste italien semble pourtant ne pas s’accorder avec le rà´le qu’il attribue au législateur : élaborer un code de lois pleinement rationnel, qui fasse abstraction de la diversité des coutumes et des opinions. La contradiction n’est qu’apparente : les deux propositions s’accordent, plus encore s’éclairent mutuellement. Elles se rejoignent dans une commune dénonciation du despotisme qui se cache derrière toute dévalorisation de la délibération.
Lire la suite de l’article dans le document joint...
Article publié dans la Revue de Métaphysique et de Morale, n°45, 2005, p. 109-125.
Voir en ligne : La vie des idées
Maà®tre de conférences. HDR. Philosophie morale et politique. Philosophie du XVIIIe siècle. Directeur de la rédaction de la revue La vie des idées.
Aujourd’hui : maà®tre de conférences à l’Ecole Normale Supérieure (Paris)
Courrier électronique : Florent Guénard
Paris, Seuil, septembre 2016
Revue internationale de philosophie, 4/2015
Numéro dirigé par Justine Lacroix
Sous la direction de S. Al-Matary et de F. Guénard
Seuil
Aux éditions Classiques Garnier
Le Sens de la justice, une « utopie réaliste » ?
Aux éditions Classiques Garnier
sous la direction de B. Bachofen, B. Bernardi, A. Charrak et F. Guénard
Sous la direction de C. Colliot-Thélène et de F. Guénard
Puf / La Vie des Idées
Aux éditions Les Indes Savantes
Dans Un continent en partage, dirigé par G. Havard et M. Augeron