• IFAC

Accueil  Textes en ligne  La promotion de la démocratie : une (...)

La promotion de la démocratie : une impasse théorique ?

janvier 2008, Florent Guénard


RONALD REAGAN, dans son discours au Parlement britannique en juin 1982, place la deÌ fense de la deÌ mocratie au cÅ“ur de la guerre froide : celle-ci n’aura de fin que lorsque la deÌ mocratie l’emportera dans la bataille ideÌ ologique qui l’oppose au totalitarisme. Les Democratization studies ne sont pas exteÌ rieures aÌ€ cette bataille. La revue The Journal of Democracy en teÌ moigne. CreÌ eÌ e et financeÌ e par le National Endowment for Democracy (organisme semi-public fondeÌ en 1983 par l’administration Reagan et destineÌ aÌ€ eÌ‚tre le fer de lance du combat d’ideÌ es et de valeurs contre l’URSS), elle veut jouer pleinement son roÌ‚le dans l’exportation du modeÌ€le deÌ mocratique. Elle teÌ moigne eÌ galement des difficulteÌ s theÌ oriques qui ont accompagneÌ la promotion de la deÌ mocratie au cours de ces vingt dernieÌ€res anneÌ es.

... Lire la suite dans le document joint

Article publié dans Esprit, janvier 2008, p. 121-135.

titre documents joints




À propos de l'auteur :

Maà®tre de conférences. HDR. Philosophie morale et politique. Philosophie du XVIIIe siècle. Directeur de la rédaction de la revue La vie des idées.

Aujourd’hui : maà®tre de conférences à l’Ecole Normale Supérieure (Paris)


Courrier électronique : Florent Guénard


Du même auteur :
  • Revue Philosophie

    Désir d’égalité et envie

    Les passions démocratiques dans De la Démocratie en Amérique de Tocqueville

    Florent Guénard
    Pour Tocqueville, il existe deux manieÌ€res d’aimer l’eÌ galiteÌ , ce qu’il preÌ cise deÌ€s le troisieÌ€me chapitre du premier volume : « Il y a [...] une passion maÌ‚le et leÌ gitime pour l’eÌ galiteÌ qui excite les hommes aÌ€ vouloir eÌ‚tre tous forts et estimeÌ s. Cette passion tend aÌ€ eÌ lever les petits au rang des grands ; mais il se rencontre aussi dans le cÅ“ur humain un gouÌ‚t deÌ praveÌ pour l’eÌ galiteÌ , qui porte les faibles aÌ€ vouloir attirer les forts aÌ€ leur niveau, et qui reÌ duit les hommes aÌ€ (...)

  • La Religion, la Liberté, la Justice

    Un commentaire des Lettres écrites de la Montagne de Jean-Jacques Rousseau

    Florent Guénard
    La publication de l’Emile et du Contrat social a dressé les autorités de l’Europe entière contre Rousseau. A Genève, les deux ouvrages - condamnés comme « tendant à détruire la religion chrétienne et tous les gouvernements » - sont brà »lés le 18 juin 1762. Rousseau abdique sa citoyenneté pour protester contre le traitement qui lui a été infligé. Les Citoyens et Bourgeois portent alors des « représentations » au Petit Conseil qui riposte par la plume de Jean-Robert Tronchin : ce sont les Lettres de la (...)

  • La liberté et l’ordre public : Diderot et la bonté des lois

    Florent Guénard
    Pour Diderot, il est illusoire de croire que l’on peut rationaliser le droit pénal, comme Beccaria le suggère, et proportionner les peines aux délits selon une échelle nécessaire. L’arbitraire du juge est pour Diderot moins un obstacle pour la justice qu’une condition de possiblité. Cette critique adressée au juriste italien semble pourtant ne pas s’accorder avec le rà´le qu’il attribue au législateur : élaborer un code de lois pleinement rationnel, qui fasse abstraction de la diversité des coutumes (...)

  • La question de l’éducation naturelle dans l’à‰mile

    Florent Guénard
    Dans l’à‰mile, Rousseau prend pour objet ce que la philosophie de son temps a délaissé, « la première de toutes les utilités qui est l’art de former des hommes  ». Mais pour bien former les hommes, il faut les connaà®tre : l’éducation ne se sépare pas de l’anthropologie, l’à‰mile, comme le souligne Rousseau dans sa Lettre à Ch. De Beaumont, est bien une « Théorie de l’homme  ».
    Lire la suite de l’article dans le document ci-joint.
    Article publié dans Skepsis, Paris, Delagrave, 2004, p. (...)

  • Rousseau et le travail de la convenance

    Florent Guénard
    L’idée de convenance désigne chez Rousseau une relation immanente qui émerge des termes en rapport, sans àªtre imposée par une instance extérieure ou supérieure. Elle détermine un ordre naturel, sans cesse opposé par Rousseau aux ordres factices que la civilisation construit : normes sociales artificielles o๠la conformité des usages l’emporte sur la singularité des individus, devoirs uniformes qui ne tiennent pas compte des situations morales, lois inapplicables parce que non accordées aux mÅ“urs, (...)

  • Rousseau

    Florent Guénard
    Rousseau s’est opposé radicalement à la philosophie et à la science politique de son temps. Il n’a cessé de revendiquer une telle radicalité et a lui-màªme désigné le point o๠elle s’est fixée : il ne s’est pas contenté, contrairement à ses prédécesseurs et à ses contemporains, de décrire le mal, il s’est efforcé d’en rendre raison, en montrant que tout tient à la politique, que « tous les vices n’appartiennent pas tant à l’homme qu’à l’homme mal gouverné ». Si les moralistes se sont bornés à énumérer les (...)

1 | 2 | 3


Haut de page up

rechercher sur le caphi


aide & repérage

logouniv       Le site du CAPHI est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France.      Creative Commons