Dans « Le vide et l’indicible au XVIIe siècle » (C. Biet et V. Jullien éditeurs), numéro spécial de la revue XVIIe siècle, juin 2000.
juin 2000,
L’étude qui suit fait un constat, celui de la place modeste que semble occuper la discussion du système du monde dans la première moitié du XVIIe siècle, chez des auteurs qui sont, par ailleurs, les chefs de file des modernes et donc, tous acquis à une version ou une autre du nouveau système. Il s’agira alors de chercher à comprendre ces silences. La remise en cause préalable d’un lieu commun de l’histoire des idées –le séisme supposé causé par le naufrage du géocentrisme- sera utile pour atteindre cet objectif.
Il est communément admis que la discussion qui a opposé le géocentrisme ptoléméen ou aristotélicien à l’héliocentrisme copernicien ou képlérien, ou galiléen , fut l’une des plus considérables dans l’histoire des sciences. Elle passe en effet pour avoir été un modèle de ‘changement de paradigme’, un épisode crucial du divorce entre science et religion, enfin une solution efficace et exportable pour résoudre la crise de la métaphysique.
La suite de l’article est donnée en document joint
Professeur d’histoire et philosophie des sciences.
Philosophie et sciences à l’à¢ge classique.
à‰pistémologie des sciences de la nature.
Mathématiques à l’à¢ge classique.
Courrier électronique : Vincent Jullien
Préface de Marco Panza
Post-face de l’ouvrage « Ce que peuvent les sciences ».
Notes de cours
M2 LOPHISS (Paris 7, ENS)
Sous la direction de Vincent Jullien
P.U.F. – collection «  Philosophies  »