L’abstraction, chez Descartes et Galilée
février 2008,
Vincent Jullien
Publié dans le liber amicorum dédié à Jean Dhombres, Brepols, février 2008
Premières lignes...
A la fin des années 1640, une branche (ou une pomme) tombe d’un arbre. Quelle connaissance, se demandent des observateurs de la nature, pouvons-nous avoir de cet événement ? (Au delà des descriptions et observations singulières relatives à cette chute particulière).
Il est admis de tous qu’il ne peut y en avoir de connaissance scientifique pour la simple raison qu’il n’y a pas de science du particulier. Une seconde circonstance renforce cette impossibilité : nous ne sommes pas en mesure de décrire avec précision et exactitude ce qui se passe au cours de la chute. Galilée et Descartes prétendent toutefois apporter des éléments de connaissance assurée à l’occasion de la chute de la branche : le premier en révélant le comment caché du phénomène, le second en découvrant le pourquoi.
Je propose quelques réflexions comparatives sur les manières galiléenne et cartésienne de rendre compte des événements de chute des corps graves.
La suite de l’article dans le document joint...
Professeur d’histoire et philosophie des sciences.
Philosophie et sciences à l’à¢ge classique.
à‰pistémologie des sciences de la nature.
Mathématiques à l’à¢ge classique.
Courrier électronique : Vincent Jullien
Préface de Marco Panza
Post-face de l’ouvrage « Ce que peuvent les sciences ».
Notes de cours
M2 LOPHISS (Paris 7, ENS)
Sous la direction de Vincent Jullien
P.U.F. – collection «  Philosophies  »