Sous la direction de Jean- Franà§ois Kervégan et Bernard Mabille, Avec la collaboration d’à‰lodie Djordjevic
Dans « Hegel au présent. Une relève de la métaphysique  », pp. 145-157
jeudi 4 octobre 2012,
Quel rapport Hegel entretient-il avec la métaphysique ? Cette question engage un jugement quant à la nature des convictions fondamentales sur lesquelles repose sa philosophie : alors qu’elle a longtemps été louée (ou vilipendée) en tant que métaphysique spéculative, des approches récentes s’estiment en mesure de contourner ce problème. Les arguments hégéliens semblent alors pouvoir àªtre reconstruits et évalués indépendamment des convictions métaphysiques professées par leur auteur ; la « conscience de soi métaphysique  » de Hegel ferait en quelque sorte écran au potentiel rationnel et normatif de cette pensée. D’autres lectures actuelles résistent à une telle faà§on de voir : dissocier les analyses hégéliennes de leur arrière-plan métaphysique serait les priver de ce qu’elles ont de plus tranchant, les ramener au niveau de ce que Hegel nommait la pensée d’entendement. à€ vouloir actualiser sa philosophie, ne la condamne-t-on pas à l’insignifiance ?
Ce débat, au coeur du commentaire hégélien actuel, s’est développé au mois de juin 2009 à l’Université de Poitiers et à la Sorbonne, lors d’un colloque international qui a réuni au total plus de vingt contributeurs comptant parmi les commentateurs les plus réputés de Hegel. Ce volume contient les textes qui y ont été présentés. Il constitue une pièce majeure de la discussion contemporaine autour de cette philosophie et montre combien Hegel est plus que jamais présent.
Professeur de philosophie.
Philosophie allemande moderne et
contemporaine.
Courrier électronique : Jean-Marie Lardic
Cahiers de philosophie de l’Université de Caen, n° 47, 2010
Numéro dirigé par Jean-Marie Lardic et Ari Simhon.
, ,Mai Lequan (Dir.) Préface de J.-M. Lardic