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Guillaume Durand
Guillaume Durand et Michel Weber (éds.) Les Principes de la connaissance naturelle d’A.N. Whitehead
Les quatrièmes journées « Chromatiques  » interrogèrent la philosophie des sciences de la nature qui est caractéristique de l’« époque de Londres  ». L’objet central de cette rencontre était l’œuvre pionnière dans la philosophie whiteheadienne de la nature : An Enquiry Concerning the Principles of Natural Knowledge (1919/1925), dont tous les principaux traits – à commencer par la méthode de l’abstraction (...)
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Jean-Marie Lardic
Le XVIIIe siècle est l’à¢ge d’or du matérialisme franà§ais. Qu’il prolonge la doctrine de la nécessité des événements de Hobbes (d’Holbach), qu’il retourne la théorie des animaux machines contre Descartes pour penser l’homme machine (La Mettrie), qu’il renouvelle l’idée d’une science de l’homme à partir d’une critique de l’intériorité subjective (Helvétius) ou invente de nouveaux modèles (Diderot), on retrouve souvent dans les Å“uvres les plus importantes la tentative de fournir une explication homogène de (...)
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Guillaume Durand
Les deuxièmes journées « Chromatiques  » furent dévolues exclusivement à l’exégèse et à la contextualisation de l’ouvrage Science and the Modern World (1925). Construites autour de treize communications scientifiques, soit une par chapitre, elles se fixèrent pour objectif, d’une part, d’identifier l’apport spécifique de chaque chapitre à la lettre whiteheadienne – c’est-à -dire de mettre en perspective ses catégories principales à l’aide d’une analyse intrinséciste – et, d’autre part, de (...)
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Mai Lequan (Dir.) Préface de J.-M. Lardic
Jean-Marie Lardic
La philosophie transcendantale de Kant, en tant que science métaphysique réformée et système des connaissances rationnelles pures, est-elle préesquissée dans sa philosophie critique, ou bien reste-t-elle un horizon pour le criticisme, son prolongement et son achèvement futurs ? Cet horizon, Kant ne cesse de l’appeler de ses vÅ“ux, mais ne l’atteint peut-àªtre jamais, màªme dans son Å“uvre posthume, dite Opus postumum. En regard de la réforme ou révolution de la métaphysique entreprise par Kant, le (...)
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Collectif
Philippe Beck
Quarante et un écrivains et poètes majeurs ou en devenir qui participent à l’invention de la littérature ont accepté de répondre à la question « à‰crire, pourquoi ? » Ce premier livre des éditions Argol, est une remarquable chambre d’écho des questions de l’écriture contemporaine. La première proposition d’une ligne éditoriale singulière et intranquille.
Philippe Beck – Thierry Beinstingel – Pierre Bergounioux – Bernard Chambaz – à‰ric Chevillard – Michel Deguy – Philippe Djian – Annie Ernaux – (...)
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Cyrille Michon
Le latin de Molière nous a légué cette critique célèbre d’une notion médiévale. Au Docteur qui lui demande causam et rationem quare/Opium facit dormire, le Bachelier de dire A quoi respondeo,/Quia est in eo/Virtus dormitiva,/Cujus est natura/Sensus assoupire. Le XVIIe siècle a été friand de telles plaisanteries, auxquelles on doit ajouter la vertu apéritive de la clé, et la vertu attractive du croc, raillées par Pascal. Mais on verra que Pascal est loin d’àªtre opposé à la notion màªme de pouvoir (...)
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Réalisme épistémologique et réalisme ontologique des universaux
Cyrille Michon
La question de l’existence des dinosaures, si c’en est une, est d’abord comprise comme une question empirique. Elle de savoir si les données recueillies, notamment les fossiles, permettent de reconstituer une population animale ayant existé dans une période éloignée, avant de disparaà®tre totalement de la surface de la Terre, et ayant eu des propriétés qui justifient son rassemblement sous une màªme dénomination. A la différence d’une autre question empirique, comme celle de l’existence de (...)
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in Théologie et Analyse, sous la direction de B. Gnassounou, R. Pouivet et S. Bourgeois-Gironde, Vrin, 2002
Cyrille Michon
Toute théodicée est analytique en ce qu’elle présuppose une certaine possibilité de former des concepts sur Dieu et le mal, et de formuler des arguments à partir de cette base conceptuelle. Et c’est là tout ce que réclame un discours pour àªtre appelé analytique. Mais la question demeure de savoir quel est le statut logique de tels arguments, et quel type de conclusion ils permettent d’atteindre. Cela dit, tout discours sur Dieu et le mal, quand bien màªme il serait analytique, n’est pas pour autant (...)
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Franà§ois Schmitz
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Jean-Michel Vienne
Quelle place donner à l’histoire de la philosophie ? “Tradition analytique†et “tradition franà§aise†ont eu longtemps des réponses tellement opposées, qu’une tradition pouvait rejeter l’autre d’après ce seul critère ; ceux qui condamnaient la réduction de la philosophie à l’histoire des idées et dénonà§aient l’oubli de la dimension intemporelle des argumentations valides, étaient eux màªmes critiqués pour la naà¯veté de leur silence sur la dimension historique de toute réflexion philosophique. Les positions (...)